Thèmes – Université Populaire d'Avignon https://upavignon.org Wed, 09 Dec 2020 10:02:59 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.2.2 Jean-Robert Alcaras vous propose deux vidéos. https://upavignon.org/2020/12/02/jean-robert-alcaras-vous-propose-deux-videos/ Wed, 02 Dec 2020 09:22:13 +0000 http://upavignon.org/?p=2633
  • UPA : que faisons-nous pendant la crise ? https://pod.univ-avignon.fr/video/2292-upa-que-faisons-nous-pendant-la-crise/
  • UPA : comment le thème de l’année en cours a-t-il été choisi ? https://pod.univ-avignon.fr/video/2293-upa-comment-le-theme-de-lannee-en-cours-a-t-il-ete-choisi/
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    Thème 2019-2020 https://upavignon.org/2019/09/21/theme-2019-2020/ Sat, 21 Sep 2019 17:03:33 +0000 http://upavignon.org/?p=2336 Thème 2019-2020 : Le pouvoir/la puissance ]]> Thème 2018-2019 https://upavignon.org/2018/09/23/theme-2018-2019/ Sun, 23 Sep 2018 17:01:42 +0000 http://upavignon.org/?p=2334 Thème 2018-2019 : Le jeu ]]> Thème 2017-2018 https://upavignon.org/2017/09/29/theme-2017-2018/ Fri, 29 Sep 2017 15:52:15 +0000 http://upavignon.org/?p=1465 Lire la suite Lire la suite

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    Le corps dans tous ses états

     

    Le corps nous met-il dans tous nos états ? Comment les États gèrent-ils nos corps ? Peut-on dire que les sociétés s’organisent selon des métaphores du corps ? Le thème choisi par nos auditeurs et adhérents permettra cette année d’aborder la question du corps humain sous plusieurs angles : corps du danseur, du sportif, des personnes en situation de handicap, de l’élève dans l’apprentissage de la musique — nous parlerons essentiellement du corps humain dont chacun de nous se sert pour créer, pour se mesurer aux autres, pour vivre parmi ses semblables ou ses (un peu) différents.

    Quelle connaissance avons-nous du corps ? Depuis quand concevons-nous le corps d’abord comme un organisme ? Comment les explorations scientifiques du corps ont-elles modelé et modifié nos conceptions du corps ? Comment la technologie a-t-elle influé sur notre rapport à notre corps, sur les possibilités de l’explorer, de le soigner, voire de “l’agresser“ pour notre “bien“ ? Quelle différence entre le corps sexué et le corps libidinal ? Le corps de l’enfant et celui de l’adulte ? Le corps conçu comme une machine ou un organisme et le corps vécu, imaginé ou rêvé ? Comment l’Antiquité concevait-elle le corps ? Quelle influence a eu sur notre imaginaire le christianisme qui choisit le corps comme pivot, corps frappé par le péché et sauvé par l’Incarnation ? Quelles conceptions du corps ont été construites par d’autres cultures ? Quelles règles sociales nous sommes-nous donné ou subissons-nous qui régissent nos corps (que nous soyons vivants ou morts) ? Comment les artistes ont-ils représenté le corps ? De quelles conceptions du corps leurs productions émanent-elles et les œuvres créées ont-elles, en retour, modifié certaines manières de penser ou de ressentir nos corps ? Et si on suppose que les sociétés humaines sont construites sur des métaphores du corps, peut-on imaginer que différentes conceptions du corps soient à l’origine de différentes structures sociales ou politiques ? Et pour finir, le corps est-il cet espace que nous habitons lors de notre passage sur terre ? Est-il le seul lieu de notre être sans lequel nous ne pourrions plus être ?

    Voulant clouer le bec aux détracteurs du corps, Nietzsche écrivait : « J’ai un mot à dire à ceux qui méprisent le corps. Je ne leur demande pas de changer de doctrine, mais de se défaire de leur propre corps ; ce qui les rendra muets“. Muets, nous ne le serons pas ! Et nous espérons que vous aussi prendrez la parole, pour nous aider à creuser ces questions que nous n’épuiserons pas.

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    Thème 2016-2017 https://upavignon.org/2016/10/09/theme-2016-2017/ Sun, 09 Oct 2016 09:30:39 +0000 http://upavignon.org/2016/10/09/theme-2016-2017/ Voici les textes introductifs lus lors de la première séance :

    E_TRANGERS_A_NOUS.docx
    J_ai_donc_recu_le_c_oeur_d_un_autre.docx
    Mahmoud_Darwich.pdf
    Pre_vert.pdf

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    Thème 2015/2016 https://upavignon.org/2015/10/10/theme-20152016/ Sat, 10 Oct 2015 16:44:59 +0000 http://upavignon.org/2015/10/10/theme-20152016/ Lire la suite Lire la suite

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    THÈME DES COURS 2015-2016

    « La Mémoire / L’oubli »

    La mémoire désigne tout autant la faculté générale de se souvenir (conserver et
    restituer des informations) que les effets qu’elle produit (les souvenirs eux-mêmes).
    L’une des fonctions de la mémoire est d’abord biologique : c’est elle qui permet à
    tous les êtres vivants d’apprendre et de s’adapter à leur milieu. Mais pour l’être
    humain, animal psychique et politique, la mémoire revêt deux autres fonctions très
    importantes et spécifiques qui en font un élément constitutif de son humanité. Une
    fonction psychique, d’abord : pour raisonner, l’homme a besoin de faire resurgir dans
    son esprit et/ou sa conscience des représentations anciennes (sans mémoire, pas de
    cheminement possible pour la pensée) et de les reconnaître comme telles (il a
    conscience que ce sont des souvenirs). Il en a aussi besoin pour construire son
    identité personnelle et nourrir sa conscience de soi. Une fonction sociale, ensuite : sa
    mémoire est tributaire des contextes sociaux dans lesquels il s’inscrit et des
    représentations collectives véhiculées par le groupe auquel il appartient. Sans
    mémoire, l’homme ne pourrait pas assimiler l’héritage culturel qui l’humanise (langage,
    histoire, politique, art, techniques, savoirs, croyances, normes et valeurs).

    Une infinité de questions viennent alors à l’esprit… Comment comprendre le
    fonctionnement de notre mémoire ? L’identification des éléments physico-chimiques
    qui sont le siège de la mémoire permettent-ils de comprendre sa dimension psychique
    ou sociale ? Que faire, alors, des mémoires artificielles ? Et puis, pourquoi les
    historiens distinguent-ils histoire et mémoire ? Quelle différence entre « devoir de
    mémoire » et « devoir d’histoire » ? Et l’oubli ? Défini comme l’absence ou la
    défaillance de la mémoire, n’est-il que le résultat de l’effacement des souvenirs ?
    Est-il toujours à redouter ? N’est-il pas parfois nécessaire à la santé psychique, à
    l’affirmation et à la création de soi ? Si l’oubli peut être pathologique, la rumination
    morbide du passé ne l’est-elle pas tout autant ? N’y aurait-il pas aussi des oublis non-oubliés,
    des souvenirs qui ne seraient oubliés que pour la conscience, refoulés mais
    subsistant à l’état de traces (pour le meilleur ou pour le pire) ? Et d’un point de vue
    collectif, doit-on et peut-on lutter contre l’oubli ou le déni des exactions passées par
    des injonctions à se souvenir ? Le « devoir de mémoire » ne procéderait-il que de
    ruminations inutiles ou au contraire d’une nécessité absolue pour panser les blessures
    et éviter le retour de l’horreur ?

    L’UPA vous invite à réfléchir avec nous sur le thème de la mémoire et de l’oubli issu
    d’une proposition portée par les auditeurs. Comme chaque année, nous chercherons à
    définir et à questionner ces concepts pour les soumettre à la pensée et au jugement
    critique d’une manière collective et pluridisciplinaire.

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    Thème 2014-2015 https://upavignon.org/2014/09/15/theme-2014-2015/ Mon, 15 Sep 2014 16:28:24 +0000 http://upavignon.org/2014/09/15/theme-2014-2015/ Lire la suite Lire la suite

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    La démocratie

    La démocratie semble s’être imposée depuis longtemps en Occident comme une forme de standard incontournable. Elle serait devenue l’horizon ultime de toute forme d’évolution sociale et politique, le Graal que tous les peuples et toutes les nations devraient rechercher au cas où ils n’y seraient pas encore parvenu, l’indiscutable « fin de l’Histoire » diffusant ses valeurs et ses principes dans tous les champs de la vie humaine et sociale. Dans nos contrées, elle ne serait plus un but à atteindre, mais un aboutissement effectivement réalisé au prix de quelques Révolutions passées. Nous vivrions donc incontestablement, ici et maintenant, en démocratie — héritant ainsi du glorieux passé de nos lointains ancêtres athéniens qui inventèrent ce système politique durant l’Antiquité, et renouant (mais de manière plus réaliste et pragmatique) avec nos racines les plus anciennes et les plus nobles. La boucle vertueuse de l’histoire se serait donc refermée et nous devrions n’avoir aujourd’hui qu’à nous en féliciter et à en profiter pleinement. Fermez le ban ? Pas si sûr…

    Si elles contiennent certainement une part de vérité, ces représentations ne sont pas recevables sans nuance ni relativisation. Certains poncifs, largement relayés plus ou moins explicitement par le monde politique et médiatique actuel, méritent par conséquent d’être interrogés de manière critique et protéiforme. Et pour ce faire, il faut commencer par faire un effort de repérage et de définition. Qu’est-ce que la démocratie ? Nos démocraties modernes sont-elles vraiment démocratiques ? Quelles réalités, mais aussi quelles utopies, quels passés, quels présents, quelles régions du monde, quels concepts et quelles pratiques ce concept peut-il désigner ? Notre système politique actuel est-il nécessairement le meilleur des systèmes (comme on tend souvent à l’affirmer aujourd’hui) ? La démocratie désigne-t-elle uniquement un régime politique ? Ne peut-elle être aussi appréhendée comme une forme de société, « se préoccupant au premier chef des gens ordinaires" (Rosanvallon) ? Ne définit-elle pas aussi un type de relation entre les individus ? La démocratie peut-elle donc s’appliquer ou se penser en dehors du champ proprement politique : arts, science, santé, entreprise, vie sociale ou familiale ? A quelle(s) histoire(s) nos pratiques supposées démocratiques renvoient-elles réellement ?…

    L’UPA vous invite à réfléchir avec nous sur ce thème issu d’une proposition portée par des auditeurs. Certes, nous ne pourrons pas épuiser un tel sujet ! Mais comme chaque année, nous chercherons à définir et à questionner ce concept pour le soumettre à la pensée et au jugement critique d’une manière collective et pluridisciplinaire.

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    Thème 2013-2014 https://upavignon.org/2013/09/25/theme-2013-2014/ Wed, 25 Sep 2013 18:50:40 +0000 http://upavignon.org/2013/09/25/theme-2013-2014/ Lire la suite Lire la suite

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    L’erreur, la faute, la responsabilité, la culpabilité

    L’erreur est dite humaine, elle serait donc dans l’essence même de l’Homme. Mais qu’est ce que cela veut dire exactement ?

    Dans chacun de nos actes de la vie, des plus insignifiants jusqu’aux plus essentiels, nous sommes censés avoir réfléchi préalablement aux conséquences de nos actions au delà de leurs objectifs initiaux. Dans ce contexte, l’erreur semble donc être le résultat d’une méconnaissance, d’une mauvaise appréciation ou anticipation de ces conséquences. L’erreur résiderait donc dans la faillibilité du cerveau humain.

    Les conséquences de nos erreurs peuvent être bénéfiques ou néfastes, à plus ou moins long terme, à notre environnement proche ou lointain, à soi-même comme à autrui. Mais le problème est principalement de qualifier et de distinguer erreur et faute. Faut-il les distinguer et au nom de quoi ? Une de ces difficultés vient de ce que l’auteur ne connaît pas toujours le sens profond de ses intentions. Il veut bien faire et fait le mal : faute ou erreur ? Il semble difficile de les distinguer dans bien des cas.

    Nos sociétés modernes se trouvent dans des dispositifs extrêmement compliqués, imbriqués, aux ramifications multiples ; notre connaissance et nos performances intellectuelles sont limitées en regard de cette complexité. Mais aussi notre volonté est en question, avec ses choix, ses orientations vers des valeurs. Un choix de valeur peut-il être considéré comme une erreur ? Ou est-ce une faute morale ? Par exemple, en politique, privilégier l’égalité vis-à-vis de la liberté, ou bien, être de droite ou de gauche : où est l’erreur, où est la faute ?
    On le voit : l’erreur, la faute, la responsabilité et la culpabilité doivent donc être considérées comme des sujets majeurs qui méritent de faire l’objet d’analyse et de réflexion.

    Les domaines d’applications sont multiples : propriétés individuelles et collectives, économie, liberté, respect et intégrité physique des hommes, du monde animal, protection de l’environnement etc… On peut noter également les évolutions permanentes de ces thèmes au cours de l’histoire des hommes, changements culturels, techniques, sociologiques, moraux etc…

    L’UPA , pour cette nouvelle saison, voudrait vous inviter à réfléchir sur ce thème. Comme chaque année, nous chercherons à définir et à questionner ce concept pour le soumettre à la pensée et au jugement critique. Sans faute ni erreur ?

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    Thème 2011-2012 https://upavignon.org/2011/09/27/theme-2011-2012/ Tue, 27 Sep 2011 14:56:10 +0000 http://upavignon.org/2011/09/27/theme-2011-2012/ Lire la suite Lire la suite

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    Les frontières

    Séparations matérialisant le dessin d’un territoire, lignes de partage entre le dedans et le dehors, barrières de la langue, nombreux sont les domaines dans lesquels les frontières semblent imposer leurs limites, cependant pas toujours infranchissables.

    Ainsi l’économie, lorsqu’elle envisage les échanges, adopte une telle perspective. Toutefois, son analyse ne peut ignorer certaines limites et ses raisonnements intègrent l’idée de marge. Si, pour les sociétés, l’histoire des peuplements montre des zones fluctuantes, les innovations récentes apportées par les biotechnologies interrogent les limites et délimitations du corps qui peuvent paraître obsolètes…

    A l’ère de la mondialisation, les zones frontalières et autres confins auraient-ils cédé la place à de nouvelles formes d’agencements et de relations entre les pays et les êtres sur la terre, créant des zones d’échanges et de partage ouvertes sur l’altérité ?

    En 2011-2012, l’UPA vous invite à aborder le thème des frontières (ou encore des limites et des marges…) par le biais de définitions ainsi que par l’étude de leurs représentations et des usages. Il s’agira de croiser les regards sur cette thématique toujours en mouvement.

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    Thème 2010-2011 https://upavignon.org/2010/09/27/theme-2010-2011/ Mon, 27 Sep 2010 13:36:24 +0000 http://upavignon.org/2010/09/27/theme-2010-2011/ Lire la suite Lire la suite

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    Le thème des cours pour cette année 2010-2011 est le temps.

    D’un avis unanime nous en manquons, nous n’en sommes pas maîtres, et pourtant nous avons recours au terme de « temps" quotidiennement, que ce soit à travers des considérations météorologiques, des réflexions sur l’existence et son caractère éphémère, la description d’un mouvement mécanique, le décryptage d’un traitement informatique, la décomposition des phases d’une action ou encore l’évocation de la performance, de la précision, ou d’un rythme musical.

    Sans compter qu’au plan grammatical, nous avons appris que les temps s’accordent… Exercice difficile que d’accorder les temps de la philosophie, de l’astrophysique ou de la physique qui semblent se juxtaposer plus souvent qu’ils ne se répondent alors même que la question de la nature du temps n’est pas épuisée.

    Après avoir abordé, dans le cadre du cours de l’an dernier consacré à la Modernité, les « temps modernes", nous envisagerons le Temps dans sa singularité. S’agit-il d’une invention de l’Homme, d’une construction, ou relève-t-il bien plutôt d’une donnée objective ? Le temps subjectif, qu’il soit perçu comme linéaire ou circulaire, est celui dont l’être humain prend la mesure et dont il décline inlassablement les symboles, des « memento mori" aux vanités, du soleil à la lune…

    Si pour chaque phénomène temporel, nous adoptons un temps différent, c’est en effet que nous avons des représentations du temps, souvent exprimées par métaphores. Leur diversité nous confronte à notre difficulté à penser le temps et à le vivre harmonieusement. Dans une société marquée par l’accélération, s’attacher au ralentissement ou opposer la présence à la vitesse constituent autant de manières d’envisager le temps.

    En 2010-2011, l’UPA voudrait vous inviter à interroger cette notion en partant de la diversité des phénomènes temporels, de leurs représentations, des utilisations habituelles et plus singulières qui en sont faites. En croisant les perspectives comme à l’habitude, nous évoquerons les enjeux philosophiques et la symbolique du temps, le temps de l’économie et la rationalisation du temps, le temps du regard, de la parole, de la fiction, le temps au théâtre et ses implications, sans oublier la « recherche du temps perdu"…

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